vendredi 12 février 2010

Et l'amitié maintenant...

Autant je me suis faite à l'idée, non sans peine, que les hommes n'auront jamais que du futile et de l'éphémère à m'offrir, autant, pour mes amies, ma gang de filles, celles que je connais depuis 25 ans, j'ai pensé avec quasi certitude qu'avec elles ce serait pour la vie tant on avait des liens forts qui nous unissaient. On était six, six filles supers que j'ai aimées comme personne d'autre, presqu'inconditionnellement. Mais là maintenant, je ne peux plus. Pour certaines, pas toutes, je ne peux plus les aimer parce que les aimer commence à me faire mal. C'est pareil comme en amour, vous savez, quand on veut, quand on aime, mais qu'il n'y a pas de réponse à l'autre bout, on appelle ça du rejet ou de l'indifférence (ce qui se rejoint en bout de ligne) et c'est le moment où il faut cesser d'aimer l'autre. Pour se préserver soi-même. C'est dur pour l'orgueil, pour l'égo qui s'effiloche un peu plus chaque fois, mais vaut peut-être mieux un tissu effiloché qu'une grande déchirure irréparable.
C'est ma résolution: reconnaître et fuir ceux qui ne veulent pas de moi avant d'avoir tout donné et de n'être plus rien. Sans même essayer de comprendre les motifs de l'autre d'ailleurs. L'abandon pur. C'était ma résolution avec les hommes et c'est avec deux amies que je l'applique maintenant. Et je trouve ça terriblement difficile.

Et là où on s'y attend le moins, en voilà un qui prend parti, qui se fâche contre ceux qui blessent gratuitement ceux qu'il aime, qui se porte à ma défense solidairement et concrètement. Parce qu'évidemment, moi j'ai cessé de me battre pour qu'on m'aime et qu'on veule de moi. Je suis un monstre d'autonomie après tout, je me dois de faire honneur à ce monstre.
Je ne l'aurais jamais demandé moi-même ce parti pris et ne tiendrais rigueur à personne de ne pas le faire, ce que les autres font entre eux ne m'appartient pas, mais je dois admettre que l'attention me réchauffe et me fait du bien. Un peu de chaleur humaine, il y en a peu qui passe par ici. Et comme je disais à un autre ami, la difficulté, ce n'est pas la solitude mais bien de ne pas être aimée, même juste un peu, d'amitié comme d'amour. C'est un besoin fondamental qui me manque un peu.
Et j'ai du mal à me dire autre chose, même si je sais rationnellement qu'il ne faut pas, que je dois être non seulement une mauvaise amoureuse, mais une mauvaise amie aussi. Je ne sais même pas si je peux me dire une bonne mère. C'est dire comment ça va bien.

Ouain, c'est un peu déprimant tout ça. Ben c'est un peu ça aussi. C'est mon triste constat de la semaine. Je vais me relever et continuer. Toute seule. Encore.

En ce weekend de la Saint-Valentin, je suis en peine d'amitié. Je vous souhaite mieux.

mercredi 3 février 2010

Y a-t-il qu'à moi que ça arrive?

Alors que je ne pourrais pas être dans de plus mauvaises dispositions, moi par rapport à moi-même et mon estime personnelle, je reçois des messages d'un inconnu sorti de nulle part sur Facebook qui veut être mon ami et qui, devant mon refus, se met à m'écrire en allemand en disant ne pas revenir au français tant que sa demande ne serait pas acceptée.
Y a-t-il qu'à moi que ce genre de chose surréaliste arrive? J'aimerais bien si quelqu'un pouvait me rassurer en me disant que non, ça arrive à tout le monde, que c'est pas moi qui suis dans un univers parallèle encore.

Misère...mais qu'est-ce que j'ai?

lundi 1 février 2010

Juste une fois

Je voudrais vivre quelque chose de différent. Différent de ce que j'ai connu. Juste une fois. Pour voir c'est comment quand c'est autrement.
Sauf que je sais pas comment faire.